Le deuil, un passage obligatoire pour les proches, les amis, la famille d’un défunt. C’est un phénomène normal qui se différencie selon les individus, et est suivi par différents états psychiques. Les étapes du deuil à franchir sont à peu près les mêmes. Seul l’état d’âme de tout un chacun change. Les pensées se retrouvent dirigées vers la personne défunte, mais surtout supporter la douleur de l’avoir perdue.
Le deuil en 3 types
-
Différé : la principale étape au commencement du deuil, l’étape où l’on n’accepte pas la perte, qui peut se prolonger au fil du temps en refusant d’accepter la réalité.
-
Inhibé : des réactions et comportements physiques qui peuvent aboutir à une décompensation et même engendrer une maladie physique ou mentale.
-
Chronique : la personne n’arrive pas à oublier et à se reprendre, même après plusieurs années après la perte de la personne aimée. Cette attitude l’empêche de s’ouvrir à d’autres aspects d’affection, et peut s’aggraver en maintenant une dépression chronique.
Les étapes pour faire son deuil
Les manières, les étapes pour l’accompagnement du deuil sont individuelles. Parfois, certains ont besoin de se recueillir dans un columbarium, de garder des objets importants pour le défunt, d’autres se rapprocher de la religion, partir en voyage ou s’évader en groupe ou en solo. Il est aussi possible de faire un pèlerinage, afin de se retrouver et découvrir son identité. Associé à cela, le deuil peut prendre une forme spirituelle et constructrice pour la personne.
La reconnaissance
À vrai dire, la reconnaissance d’une personne en deuil n’est pas mesurée selon ses pleurs, mais par sa manière d’exprimer sa douleur, par n’importe quel moyen, que ce soit verbal, écrit, ou comportemental.
La reconstruction peut délicatement se constituer, grâce à une thérapie qui est des plus normales, en utilisant des supports corporels, visuels, ou photographiques. Au cours du chemin de deuil, les proches sont amenés à subir des multitudes d’états émotionnels, dépendant également de tout un chacun.
Les émotions
Durant cette période, les émotions se succèdent, le chagrin, la douleur, le soulagement, mais surtout la colère. La colère est le sentiment le plus redoutable quand on se retrouve dans cette situation. On ressent de la colère contre soi, contre les médecins, contre la vie, et même contre la personne partie, de nous avoir abandonnés.
Dans ce cas précis, il est important de s’autoriser à ressentir de la colère, cela nous aide à mieux gérer l’étape du deuil. Ressentir la colère évacue les sentiments, et nous soulage peu après. Par contre, il est important de savoir canaliser ce sentiment, afin qu’il ne fasse plus de désastre sur nous ou sur nos proches. Évacuer la colère est signe de direction vers l’apaisement.
Pour terminer, faire face au deuil dépend de la nature, de la personnalité, et des comportements de tout un chacun. Faire son deuil est une étape à franchir, pour faire face à la tristesse, la colère ou la culpabilité que l’on peut ressentir lors du départ d’un proche.