Une inflammation qui peut survenir à tout moment, l’appendicite est plutôt fréquente chez les enfants de plus de 10 ans et chez les jeunes de moins de 30 ans. Nécessitant en général une intervention chirurgicale, l’infection devrait être décelée plus tôt, seulement, les symptômes pourraient être moins évidents que la complication ne peut être épargnée. Comment donc être sûr sur ces signes ?
L’appendicite, les détails à savoir
Comme les statistiques constatent que cette inflammation touche surtout les enfants et les adolescents, les parents doivent être vigilants sur certains indices qui doivent alerter sur d’éventuelle infection chez leurs enfants. Il est alors possible de recueillir le plus d’informations sur l’appendicite dans des sites orientés vers la santé infantile. Et les parents sont vivement invités à les consulter, pour prendre les premières mesures et éviter également de procéder à des gestes qui pourraient affecter davantage leur enfant.
Comme principal symptôme, la douleur localisée dans le côté droit du ventre doit alerter, seulement, ce n’est pas suffisant pour affirmer que c’est une inflammation de l’appendice. Souvent, la douleur est accompagnée de fièvre pouvant atteindre les 38,5°C, mais le sujet peut faire aussi l’objet de vomissements, mais également de constipation.
L’inflammation peut aussi ne pas se manifester brusquement, mais vous devez observer les attitudes de votre enfant pour vous alarmer : un manque d’appétit, des insomnies, de la diarrhée. Quand un de ces symptômes se manifeste, il est conseillé de consulter un médecin, des analyses sont nécessaires et, si besoin est, une échographie sera effectuée. Sachez que d’autres infections pourraient avoir les mêmes symptômes, ce qui va fausser le traitement sans examens plus approfondis.
Des douleurs similaires
Chez les filles et les femmes, des douleurs dans les côtés, en l’occurrence celui du côté droit du ventre, ne signifient pas systématiquement inflammation de l’appendice. Comme la localisation de l’appendice se trouve tout près des autres organes, notamment des ovaires, de telles gênes pourraient traduire des douleurs aux ovaires. Il ne s’agit pas forcément d’une inflammation de ces glandes génitales, mais plutôt d’une ovulation.
En effet, chez certaines femmes, l’ovulation peut provoquer une certaine douleur, plus ou moins intense, et qui ressemble fortement à celle provoquée par l’inflammation de l’appendice. La douleur peut être continue mais moins intense comme elle peut également être soudaine et aigüe. Ainsi, il faut déterminer d’abord le cycle pour éviter les suppositions inutiles, mais le mieux reste toujours la visite chez le médecin pour être auscultée et établir une conclusion, et faire des analyses supplémentaires en cas de doute.
L’identifier par rapport aux autres infections
L’appendicite peut connaître une complication si l’on n’opère pas à temps, ainsi, la péritonite est imminente en cas de négligence. Il est alors essentiel d’explorer toutes les possibilités car il peut s’agir d’une infection urinaire dont beaucoup de femmes en sont sujettes. Communément appelée cystite, cette infection se traduit par une brûlure à la miction et une certaine lourdeur au bas du ventre.
Cette infection reste souvent latente avec l’absence de fièvre, et l’automédication n’est pas la bonne solution, il faut toujours consulter un médecin et l’analyse d’urine est ainsi préconisée. Si les symptômes sont assez similaires à ceux d’une inflammation de l’appendice, une palpation trop forte s’avère dangereuse et déconseillée. Pour les deux cas, la septicémie est une menace et pourrait être fatale, une visite chez le docteur reste toujours le meilleur réflexe.